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Loi Malraux : Le secteur sauvegardé de Villeneuve-lès-Avignon

Publié par Loi Malraux Villeneuve-lès-Avignon le 04 avril 2017

Villeneuve-lès-Avignon est une commune résidentielle et bourgeoise de plus de 12 300 habitants, lumineuse et riche d’un passé prestigieux qu’elle partage avec son illustre voisine, Avignon.
Villeneuve ou Villeneuve-lès-Avignon est située dans le Gard, aux portes du Palais des Papes, tout près de la célèbre région viticole Châteauneuf-du-Pape et dans un environnement naturel unique.

Villeneuve-lès-Avignon est aujourd’hui intégrée à la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon (COGA). Elle souhaite cependant préserver et entretenir son identité à travers des projets de développement et de mise en valeur.

A l’instar des villes qui souhaitent mettre en valeur leur patrimoine bâti et naturel remarquable, Villeneuve lez Avignon possède un Secteur Sauvegardé.

Le secteur sauvegardé de Villeneuve-lès-Avignon : un centre historique vivant

Le secteur sauvegardé de Villeneuve s’étend sur 60 hectares. La commune possède en effet de nombreux immeubles ou parties d’immeubles présentant un intérêt historique et archéologique certain, et révèle des éléments architecturaux extérieurs ou intérieurs remarquables. Le secteur sauvegardé de Villeneuve-lez-Avignon entre dans le périmètre du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) approuvé par arrêté préfectoral du 05/05/2009 et modifié le 20/03/2012.

Le centre historique de la ville est animé. Ses résidents y mènent une vie paisible et agréable, les touristes, nombreux, viennent y admirer son exceptionnel patrimoine bâti et naturel (le pont d’Avignon qui autrefois reliait les deux villes, le Fort Saint-André, la Tour Philippe le Bel, l’ile de la Barthelasse…), flâner dans ses rues ensoleillées, profiter du confort de ses hôtels et gîtes de charme, visiter son musée, l’abbaye Saint-André, l’église collégiale Notre-Dame, goûter à la gastronomie régionale…
Forte d’un patrimoine varié de qualité, d’événements culturels fédérateurs, Villeneuve-lès-Avignon a obtenu le label « Station classée de tourisme ». Le tourisme constitue en effet un axe de dynamisation de l’économie du Grand Avignon qui accueille plus d’1,5 millions de touristes par an.

Villeneuve-lès-Avignon : un patrimoine bâti classé et inscrit au titre des Monuments Historiques

C’est donc dans le secteur sauvegardé de la ville que se trouve l’Hôtel du Dauphin. Cet ensemble architectural daté du XIVe est un symbole de l’histoire politico-religieuse de la ville. Villeneuve-lez-Avignon fut en effet le lieu de villégiature prisé des papes et a évoluée au rythme de celle qui fut pour un temps la capitale du monde chrétien : Avignon.

L’origine de l’Hôtel du Dauphin date du XIVe sècle et est liée à l’histoire du Cardinal Arnaud de Via (1317-1335), neveu du pape qui s’installa à Villeneuve-lès-Avignon en 1320.

Le Palais du Cardinal consistait alors en deux maisons jumelles, l’une donnant sur la rue Montée du Fort, l’autre sur la rue du Bourguet. Elles sont bâties sur deux grandes caves, tandis qu’une cour intérieure sépare les rez-de-chaussée. La façade côté rue Montée du Fort est dotée d’une porte de forme encore romane et de trois fenêtres à meneaux qui s’insèrent dans des murs bâtis en tout venant.

C’est le 5 mars 1343, dans un contexte politique et religieux mouvementé que le doyen du chapitre de l’église Notre Dame et les chanoines décident de céder l’hôtel de feu le seigneur évèque de Cahors au souverain du Dauphiné, Humbert II de Viennois. Ce dernier s’installe dans le palais d’Arnaud de Via et change son nom le 29 mars 1343. C’est ainsi qu’il devint « l’Hôtel du Dauphin ».

Depuis, l’immeuble fait l’objet de nombreuses études (cf. « Avignon au XIVe siècle : Palais et décors » aux Editions Ecole Palatine) tant son passé est riche, et ses éléments et détails architecturaux remarquables.

L’Hôtel du Dauphin tient d’ailleurs une place importante dans l’histoire politico-religieuse d’Avignon.

Les travaux de restauration sont éligibles aux dispositifs Monuments Historiques, loi Malraux (nouvelle version 2017) ou Déficit Foncier. 

A deux pas de la place Jean Jaurès arborée de vieux platanes et de l’Abbaye Saint André prisée pour ses jardins en terrasses classés monuments historiques, il s’inscrit dans un environnement urbain d’une grande qualité architecturale.

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